Valls : L’ Amertume de l’échec.
Il est arrivé lesté de mots ambigus sur les « peuples premiers », porteur d’un discours d’équilibriste entre reconnaissance identitaire et pacte républicain.
Le ministre d’état Valls, une fois encore, a tenté de sceller l’impossible : un accord d’indépendance association, oxymore politique censé concilier l’inconciliable.
Mais son pari s’effondre comme un château de sable à la première marée.
Il repart bredouille, et, dans l’amertume de l’échec, laisse échapper une menace : le chaos !
Ultime refuge de ceux qui n’ont plus d’arguments.
Il faut pourtant lui reconnaître une vertu : celle d’avoir révélé, à son insu, la fin d’un style politique d’un autre temps, jouant des artifices et des symboles, usant de pression comme d’un levier. Cette méthode a mis en lumière l’épuisement d’une génération de négociateurs déconnectés, fascinés par des statuts juridico utopiques, quand le peuple calédonien réclame du concret, du quotidien, de la dignité.
La séquence se clôt. Une page se tourne.
Ce peuple calédonien, habitué à ployer sans rompre, à traverser les cyclones et les désillusions, saura encore tenir la barre.
Le chaos tant redouté n’est pas une fatalité, mais une diversion.
Car l’histoire de la Nouvelle-Calédonie ne s’écrit pas dans l’ombre des petits hommes de pouvoir, mais dans la lumière de la résilience de ceux qui, chaque jour, suent sang et eau pour bâtir un avenir plus radieux que jamais.
Alexandre Rosada Mai 2025