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Indépendance/Association : Vision ou illusion ?

Voici donc le dernier slogan d’un camp indépendantiste : L’“indépendance/Association” comme panacée pour un avenir commun.
Voilà pourtant un oxymore rhétorique aussi bancal qu’un canoë sans pagaie.
En clair, ils veulent le beurre de la souveraineté, l’argent du contribuable français, et la paix sociale en prime.
Mais qui peut croire qu’on divorce d’un État tout en lui demandant pension, gendarmerie, justice et monnaie ?
Ce n’est plus une revendication, c’est un caprice !

La viabilité de l’IA ? Un mirage.
Le réalisme de l’IA ? Un leurre.
Les conséquences de l’IA ? Le chaos programmé.
Car cette formule n’est qu’un camouflage sémantique : on parle d’indépendance pour flatter les instincts identitaires, on ajoute association pour rassurer les inquiets.
Résultat : une coquille aussi vide que la virtualité, un fantasme sans réalité et sans véritable projet de société.

Car il faut se souvenir que le peuple a tranché par trois fois.
Trois référendums, trois non. Clair, net, répété. Que faut-il de plus ?
Un quatrième tour pour les perdants, un cinquième pour l’histoire ?
Bref, on n’en finit plus… et surtout le respect démocratique exige l’acceptation du verdict populaire. Revenir sans cesse sur ce refus massif, c’est bafouer la voix du peuple, piétiner l’esprit de l’Accord de Nouméa et s’enfoncer dans l’obsession.

Chacun le sait : sortir du giron français, c’est plonger dans l’inconnu économique, se couper des réseaux diplomatiques, affronter seuls les marchés mondiaux.
Et l’association ? Qui la garantira ? Quelle durée ? Quel contenu ?
Mystère et incantation.

Finalement, certains indépendantistes, en flattant l’illusion d’une souveraineté douce, espèrent faire oublier la rudesse du réel.

Il m’est avis qu’ aujourd’hui le projet politique de la Nouvelle-Calédonie doit être tranché clairement, avec un cap consensuel et respecté, pour asseoir une solide confiance.
C’est dans la vérité, et le courage, pas dans l’utopie, que renaîtra la confiance.
La population, fracassée par les émeutes de mai 2024, n’a plus ni la patience, ni la naïveté d’autrefois, elle attend des actes, pas des slogans.
Elle demande un vison d’avenir et refuse les illusions du passé.

Alexandre Rosada @Mai 2024

Alexandre Remo ROSADA

Écrivain et Journaliste.

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