Depuis les accords de Matignon, signés dans la ferveur et l’inquiétude d’une époque qui rêvait de réconciliation, la Nouvelle-Calédonie a traversé des décennies d’évolution, parfois chaotiques, souvent poignantes. J’y étais, spectateur et témoin d’un pays qui tente, non sans mal, de se redéfinir. Aujourd’hui, l’air du temps y est lourd, chargé d’incertitudes, mais aussi d’une résilience qui force l’admiration. Pourtant les émeutes récentes, les renversements politiques, les discours enflammés de part et d’autre rappellent combien la tension reste palpable. La Nouvelle-Calédonie est un territoire d’une beauté à couper le souffle, mais aussi un miroir des fractures de notre époque. Peut-être faut-il désormais trouver le chemin de l’équilibre et sortir des monologues a deux voix.
4 Commentaires
Malgré toutes les difficultés dues aux événements de mai et des grosses incertitudes de circulation pour les habitants du Mont Dore Sud, j’ai continué à écrire quotidiennement.
Je ne désespère pas de l’avenir. Créons sans relâche.
La poésie continue d’exister malgré la politique de terre brûlée. A la moindre occasion, au plus mince sourire, nos cœurs s’enflammeront à nouveau. Mon voisin de Plum, Guillaume de Machaut m’a téléphoné ce matin… « Albert ! nous nommerons donc poésie ce lieu où le langage ne désespère pas de soi »
Je sais , j’ai aussi des ami qui ont subi ces épreuves…mais l’écriture reste une bonne aide pour surmonter le chaos et retrouver l’ordre en soi…
Tout à fait d’accord avec les observations d’Alexandre.
Merci à toi et meilleurs voeux.
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