Du haut de son perchoir céleste, il murmura des vers anciens, tissés de vérité et d’espoir, son souffle éthéré se mêlant aux vents divins. Les mots prenaient forme dans l’air, s’enroulant autour des âmes présentes, comme une douce mélodie de rédemption.
Oh, mortel égaré dans les limbes du remords,
Ta route n’est pas finie, ton chemin se transforme.
Les cieux te jugent sévère, mais te tendent la main,
Pour que tu puisses briller, au-delà de tes chagrins.
Le poète, éternel observateur des âmes, voyait en Alex une lueur, un potentiel de rédemption que même les plus sages ne pouvaient ignorer. Chaque mot, chaque geste de cette rencontre, résonnait dans son cœur de pierre, éveillant en lui une compassion profonde et immémoriale.
Le Grand Horloger, gardien des temps et des âmes,
T’offre une chance, Alex, pour apaiser tes flammes.
Va, trouve ta voie, dans l’ombre ou la lumière,
Et prouve que l’amour peut triompher de la guerre.
Le poète tourna son regard vers l’horizon, là où Alex franchissait le portail lumineux, empli d’une détermination nouvelle. Il savait que le voyage serait long et parsemé d’épreuves, mais il croyait en la capacité des âmes à se transformer, à renaître de leurs cendres.
Chaque pas vers la lumière est une victoire,
Chaque acte de bonté réécrit ton histoire.
Ne crains pas les ténèbres, elles sont nécessaires,
Pour révéler la splendeur de ton être sincère.
Et tandis que le poète continuait de veiller, immobile et majestueux, ses paroles imprégnèrent les cieux d’une douce promesse.
Car au-delà des jugements et des regrets, il y avait toujours une chance de rédemption, une chance de renaître et d’aimer.
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