Skip to main content

Le rêve d’un pouvoir kanak aux commandes de la Nouvelle-Calédonie s’est matérialisé dans le passé.
Mais, derrière l’enthousiasme initial, la gouvernance à vacillé, hésité, tâtonné, et le bilan s’est alourdit.
L’autorité à manqué, et les choix politiques paraissaient flous, comme si le poids du pouvoir avait  étouffé l’élan de rénovation.

Aujourd’hui la décolonisation, étendard de décennies de lutte, marotte de certains rêveurs, refait surface mais se heurte aux réalités économiques et sociales.
Les divisions se creusent entre les tenants d’une indépendance idéalisée, et ceux qui envisagent l’association avec la France comme un gage de stabilité.

Pourtant la question essentielle demeure : peut-on faire confiance à ceux qui, malgré leur sincérité, semblent dépassés par la gestion du quotidien ?

Désormais entre l’utopie d’un pays souverain et la pragmatique continuité avec la France, les Calédoniens n’hésitent plus, surtout un an après le 13 mai 24.
Car la France, pilier solide dans la tempête, reste un ancrage rassurant, un lien vital garant des services publics, de l’économie, et des équilibres institutionnels.

L’archipel est à  la croisée des chemins, et la modernité de ce siècle exige plus qu’un rêve !
Elle demande des actes pertinents et concrets, des réformes solides, une cohérence politique pour rester acteurs de son destin dans un monde en mutation.

Face à un avenir incertain, les choix sont clairs pour beaucoup : rester dans la France, non par soumission, mais par raison.
Car l’indépendance, séduisante mais périlleuse, pourrait bien n’être qu’un mirage, et un envol sans lendemain.

Alexandre Rosada mars 2025

Alexandre Remo ROSADA

Journaliste et Auteur.

Poster un commentaire

I accept the Terms and Conditions and the Privacy Policy