Hubris Kanak

Hubris Kanak

Dans un lointain pays, sous les cieux de Calédonie,
Un géant Kanak, aux rêves fous et insoumis.
Rêvait de pouvoir, de dominer les terres,
D’imposer sa grandeur par des actes sévères.
Sa force était immense, mais son cœur aveuglé,
Par l’orgueil et la rage, à la paix oubliée.

Les Cases de cette terre grandissait, nourrie de son courroux,
Chaque pierre posée vibrait de noirs tabous.
Les vents qui l’entouraient murmuraient de sombres chants,
Prédisant que Hubris s’égarait dans le néant.

Un jour, il scella son destin de sa propre main,
Défiant les esprits et les lois des anciens.
« Je suis le maître ! », cria-t-il, fou de démesure,
Ignorant que son hubris serait sa perte.

Les cieux grondèrent fort, les océans s’enflammèrent,
Hubris, figé, vit sa grande œuvre se fendre,
Les forêts murmurèrent : « La fin est proche! ! »
Alors le sol s’ouvrit, dévoilant sa condamnation.

Car le vrai pouvoir, n’est pas de régner en maître,
Mais d’apprendre des anciens, de savoir s’y soumettre.

Ainsi le pays pleura, mais de ses larmes naquirent
Des graines de sagesse, que l’humilité nourrit.
L’Hubris s’effaça, et la paix retrouvée,
Devint la seule force, que tous savaient aimer.

Alexandre Rosada @septembre 2024

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