Emmanuel Macron s’est posé en rassembleur des mémoires et de l’histoire.
Auparavant le 5 mai le Chef de l’État était OUVÉA. Dés son arrivée, Emmanuel Macron a pris la parole, entouré des chefs coutumiers de l’île, pour préciser que le programme de sa visite était inchangé, mais que, dans la mesure ou certaines familles des 19 victimes Kanak de l’opération Victor le 5 mai 1988 ne souhaitaient pas sa présence pour ce 30ème anniversaire, il ne déposerait pas de couronne sur la stèle des 19, à Hwadrilla. La première cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie de Fayaoué, où se trouve le monument qui rend hommage aux quatre gendarmes et deux militaires tués en 1988 à Ouvéa. La sonnerie aux morts a retenti, suivie de la Marseillaise et de l’hymne calédonien.
De très nombreuses personnes étaient présentes à Hwadrilla, où se trouve la stèle des 19, pour accueillir le chef de l’Etat. Lors de la cérémonie coutumière, le porte-parole des autorités coutumières a souhaité la bienvenue au chef de l’Etat, qui s’est ensuite exprimé : Nous savons tous les pleurs et les souffrances de 1988 et 1989. Mais je sais aussi tout ce qui a été fait après, par vous tous. Ici s’est jouée une réconciliation inédite. Je veux rendre hommage à ceux qui sont tombés, mais aussi à leurs familles. Je vous remercie tous, pour l’exemple que vous donnez. J’y apporterai ma pierre de là où je suis.
La jeunesse a toute cette histoire sur les épaules. Il faut l’aider à grandir. Je vous remercie de m’accueillir.
Voir l’édition spéciale du JT sur la séquence présidentielle à Ouvéa avec : Patrice Jean, juriste et Olivier Houdan, historien.
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